Closelec mixte, Secteur et 6 V, clôture avec bobine de Ruhmkorff et relais :

• Diffusion nationale probablement avant 1950 bien avant l’obligation d’homologation de 1965.

Description et particularités de la clôture Closelec mixte, Secteur et 6 V :

• Avant la NF C 116, 30 Juin 1947 la plupart des clôtures électriques utilisaient un rupteur à bobine de Ruhmkà bobine de Ruhmkorfforff. Jean Legrand, (voir CLOTSEUL - Informations-Pub), créateur-concepteur de Clotseul a innové en construisant un appareil « Type à décharge de condensateur » dont le rupteur est un relais original, enfiché sur un support, muni de 2 contacts « Repos » à vis platinées dont l’armature mobile est attirée pendant la temporisation de charge du condensateur (bobine alimentée par le courant de charge et contacts ouverts).
• Un gros (marquage effacé) condensateur électrochimique, chargé à environ 6 V en série avec la bobine du relais et le rhéostat de réglage de la cadence est déchargé brutalement dans le primaire de la à bobine de Ruhmkorff quand le relais s’ouvre.
• Sur la face avant du coffret un bouton permet le réglage « Plus vite - Moins vite » par un rhéostat.
• Les arrivées « Continu 6 V » et « Secteur » sont sur le côté droit où un commutateur permet leur sélection.
• Sur le haut du côté gauche de la boite, une plaquette de bois bakélisé reçoit la borne « Clôture » et 2 bornes à vis. Près de la borne « Clôture » un orifice permet l’introduction d’une fiche banane qui, enfoncée à fond pousse une lamelle élastique qui, non poussée, relie la sortie « Terre » de la bobine à la tôle du coffret. La borne « Terre » est à la masse de la boite.
• Le relais (voir les photos) avec 4 vis platinées est le cœur original de cet appareil. Bien construit, réglable et réparable c’est le meilleur de ceux rencontrés au long de ma vie et pourtant la diffusion ne me parait pas avoir été ni importante ni durable.
• Un transformateur adaptable au primaire entre 110 et 250 V par cavalier fusible déplaçable alimente par un secondaire basse tension un redresseur sélénium mono alternance (non d’origine sur la photo) qui charge un condensateur électrochimique.
• Sur le haut de la face avant un orifice n’est pas utilisé (voyant de contrôle ?).
• Le coffret en tôle revêtu de peinture craquelée noire remplit bien les fonctions protection et accès pour montage et dépannage tout en étant onéreux et compliqué sans nécessité.

Expérience et observations de Michel Pyrat avec la Closelec mixte, Secteur et 6 V :

• Pour augmenter l’efficacité de sa commercialisation la Société d’Études et d’Exploitation des brevets J Legrand devenue ensuite la Compagnie Française la Clôture Électrique (CLOTSEUL/CLOSELEC/LA CHATAIGNE/GENERAL CLOTURE) avait quatre marques de distribution dont les productions étaient identiques sauf pour la couleur, la peinture ou la galvanisation des boites. L’appareil photographié ci-dessus a une plaque de constructeur Closelec mais aurait pu avoir une des trois autres marques. Depuis la fin des années 1930 Clotseul est devenu le concepteur-constructeur dominant du marché français avec des fabrications de haute qualité et une commercialisation par de nombreuses agences formées et soutenues à la vente et à la réparation.
• Les rupteurs à bobine de Ruhmkorff et relais à vis platinées devaient avoir un bien meilleur rendement que ceux utilisant un volant sur pivot dont la chute de tension était importante dans le ressort spiral amenant le courant à la vis platinée mobile. Je ne sais pas pourquoi ils ont été abandonnés.
• La boite en tôle est fonctionnelle pour le montage ou le dépannage mais coûtait cher à fabriquer avec des formes non nécessaires.
• Les réparations avec les pièces d’origine, principalement après un coup de foudre ou l’usure des vis platinées étaient facilitées par le nombre important de réparateurs de proximité du réseau Clotseul.

Impulsion de la Closelec mixte, Secteur et 6 V avec charge normalisée de 500 Ohms :

• En très mauvais état cet appareil n’a pas pu être essayé.