Closelec Mercure ancienne, clôture sur secteur avec interrupteur intermittent à ampoule de mercure alimentant le primaire 220 V d’un transformateur élévateur :
- Diffusion nationale probablement avant 1950 bien avant l’obligation d’homologation de 1965.
Description et particularités de la clôture Closelec Mercure ancienne :
- Avant la NF C 116, 30 Juin 1947 la plupart des clôtures électriques utilisaient un rupteur à bobine de Ruhmkorff. Jean Legrand, (voir CLOTSEUL - Informations-Pub), créateur-concepteur de Clotseul a innové en construisant un appareil « Type à émission intermittente de courant alternatif » dont l’interrupteur à contact fugitif est une ampoule de mercure balancée par un petit motoréducteur 30 RPM. La forme de l’ampoule et la quantité de mercure ne permettent qu’un contact fugitif de moins de 1/10e de seconde entre les deux électrodes quand le mercure s’étire pendant le mouvement de balancement. Avec la Closelec Mercure ancienne, la CFCE a remarquablement réussi à être le premier constructeur français ayant breveté efficacement ce principe.
Expérience et observations de Michel Pyrat avec la Closelec Mercure ancienne :
- Pour augmenter l’efficacité de sa commercialisation la Société d’Études et d’Exploitation des brevets J Legrand devenue ensuite la Compagnie Française la Clôture Électrique (CFCE) (CLOTSEUL/CLOSELEC/LA CHATAIGNE/GENERAL CLOTURE) avait quatre marques de distribution dont les productions étaient identiques sauf pour la couleur, la peinture ou la galvanisation des boites. L’appareil photographié ci-dessus a une étiquette Closelec mais aurait pu avoir une des trois autres marques. Depuis la fin des années 1930 Clotseul est devenu le concepteur-constructeur dominant du marché français avec des fabrications de haute qualité et une commercialisation par de nombreuses agences formées et soutenues à la vente et à la réparation.
- La boite en tôle est fonctionnelle pour le montage ou le dépannage mais coûtait cher à fabriquer avec des éléments non nécessaires.
- Il n’y a pas de dispositif de sécurité coupant les impulsions en cas de mise en court-circuit accidentelle de l’ampoule de mercure.
- La fabrication d’ampoules de mercure avec une même régularité du temps de contact lors du balancement était difficile. D’une ampoule à une autre la durée du train d’impulsions 50 Hz pouvait être sensiblement différente et pouvait aussi varier selon le sens aller ou retour du balancement. La position plus ou moins horizontale de l’appareil sur son étagère influait aussi sur la durée du train d’impulsions. Entre deux appareils en bon état il pouvait y avoir de fortes différences d’efficacité selon l’ampoule de mercure et la position sur l’étagère.
- Les réparations avec les pièces d’origine, principalement après un coup de foudre étaient facilitées par le nombre important de réparateurs de proximité du réseau Clotseul.
Impulsion de la Closelec Mercure ancienne avec charge normalisée de 500 Ohms :
- En très mauvais état cet appareil n’a pas pu être essayé.