Expérience de Michel Pyrat avec le rupteur inconnu 6 Volts N° 1 :
- Je n’ai que ce rupteur et je ne sais rien de son fabricant.
- Pour pouvoir voir l’oscillogramme de l’impulsion avec charge de 500 Ohms, j’ai remplacé les 2 vis platinées, remis le ressort spiral dans sa forme et huilé le roulement à bille du volant.
Observations :
Rupteur compact avec des composants de qualité. De très bonnes idées originales, des moyens de production, moulage et usinage précis et reproductibles rendent ce mécanisme bien intéressant :
- Volant de grand diamètre tournant sur un roulement à billes serti dont l’axe est isolé de la masse (Si du courant pouvait passer par les billes, le roulement vieillissait par électro-érosion).
- Ressort spiral relativement court et de plus forte section que sur la plupart des rupteurs de cette époque : Meilleur rendement car moins de chute de tension quand la bobine est alimentée.
- Montage de la bobine avec un entôlage semi-cuirassé ce qui devait permettre la production d’impulsions plus courtes (avantage des bobines à noyau droit) et de plus forte intensité que les bobines avec circuit cuirassé.
- À énergie égale, les rupteurs à impulsions plus courtes étaient plus efficaces.
- En face du linguet, le large entrefer permet l’utilisation d’un linguet plus raide avec une plus grande stabilité pendant des années.
- Ce rupteur reste très difficile à régler, mais, peut-être qu’il n’avait pas besoin de réglage, tout étant optimisé par construction
- Les vis platinées sont peu accessibles (ce serait difficile d’enlever une fourmi écrasée, intervention la plus fréquente sur ces rupteurs) et assez difficiles à remplacer.
- Une butée limite la rotation du volant à moins d’un demi tour. Cela me semble pas assez.
- Le condensateur est un 0,5 µF Helgo, largement dimensionné.
- Commercialisation estimée autour de 1955.
Documentations pouvant être téléchargées :
- Pas de documentation disponible.